dimanche 30 janvier 2011

18 et 19 février sapa, à la frontière chinoise

Nous voilà arrivés à Lao Caï à 5h1/2 en ayant, c'était prévisible, assez mal dormi. Il reste 1h1/2 de minibus pour arriver jusqu'à Sapa et plus nous montons, plus il fait mauvais. Arrivés là haut, l'hôtel que nous avons réservé n'a pas de chauffage, les portes fenêtres ont 2 cm de jour une fois fermées… Le bonheur ! Tout ça à 7 heures du mat dans un brouillard à couper au couteau et avec une humidité de 88% (c'était écrit). Bref, 1 heure pour retrouver un hôtel avec un petit soleil portatif et surtout des matelas chauffants.


La plus belle éclaircie de la journée, 15minutes !


Juste un peu de ballade, une grosse sieste, un remontage de bretelle à l'agence qui avait réservé l'hôtel et une réservation pour un trek le lendemain. Pour moi, 4 heures de marche, c'est une ballade, mais non, ici, c'est un trek ! bon…c'est plus vendeur pour les bobos.


Mme, assez dubitative sur le programme du lendemain...


Et bien sur, démarrage avec un temps pourri, ça ne change plus ces derniers jours.


Plus on descend, meilleur c'est, nous passons sous le nuage et il fait presque chaud, enfin… un peu moins froid.



 Et voilà enfin les rizières de montagne (sans riz, ce n'est pas la saison).


A ce moment, nous rejoignons l'autoroute à touristes que nous ne quitterons plus jusqu'à notre départ du Vietnam. Mais j'ai lu qu'il n'y a que 80 km de sentiers, alors forcément, on se croise souvent.


Village ethnique, je ferai bien un mauvais jeu de mot.
Bref, le métier à tisser le chanvre (et oui, ça se tisse aussi) pour faire les vêtements.


La forge …ethnique aussi, d'ailleurs tout est ethnique dans ce village !


Le moulin à mais, pour réduire le mais en poudre et le mélanger à des morceaux de tronc de bananier, ça sert à nourrir les cochons.


Ils parait qu'il sort de ce machin un son semblable à une cornemuse.... 


Les tissus, ethniques aussi, pas éthiques, à ce prix ils pourraient les vendre avenue Montaigne.



Alors là, le comble, ils taillent la montagne à la dynamite pour refaire une route de 20km, parce que celle qui sert actuellement est en mauvais état. Ça fait 4 ans que c'est commencé et il parait que ça pourrait durer encore 10 ans. Le type en bas casse les gros rochers tombés de la montagne au marteau piqueur pour faire des cailloux plus petits, ensuite il faudra les remonter et ils serviront à encaisser la future route.
Une vraie route à la gloire du communisme, pas une de ces routes de colonialistes. Dommage, parce que sur cette dernière, il n'y avait que le goudron à refaire.


Un pont suspendu, qui n'est plus utilisé car trop branlant pour les mobylettes. Donc un nouveau pont en béton à côté. Pouvoir renter en mob chez soi, c'est ça aussi le début du progrès.


Par contre, dans les rizières, pas de tracteurs, juste des buffles pour labourer. Et ça, ce n'est pas près de changer. Car monter un tracteur dans les rizières, ça va être compliqué.




Habitat rural.
 Les maisons traditionnelles sont construites sur pilotis avec un bois solides et imputrescible de la région, le pneumou  soit avec un toit de bardeaux du même bois (durée de vie 70 ans) soit plus couramment avec un toit de palmes pour protéger de la chaleur estivale. Elles sont souvent entourées de balcons et s’ouvrent des 4 côtés pour laisser le vent entrer. Il faut environ 3000 palmes pour couvrir une maison moyenne (8m x 12m). Une seule famille ne possédant pas assez de palmiers pour faire un toit, l’entraide villageoise prend le relais : parents et voisins apportent leurs palmes et leur savoir-faire. En échange, la famille régalera tout le monde en nourriture et alcool le temps de la construction. Les précurseurs du  kibboutz !


C'est un peu couvert parfois...

De l'indigo, qui sert à teinter les vêtements en bleu- noir  pour l'ethnie des H'mongs noirs.


Voilà les costumes de quelques ethnies vivant dans la région le 1er à gauche : H'mong blanc, le second : H'mong fleur, ensuite H'mong noir et le dernier dao noir… je crois!!!




Buffle albinos



Rencontre du 3ème type, on serre un peu les fesses, avec l'espoir que tout se soit bien passé pour elle aujourd'hui….Ce ne serai pas le moment qu'elle se venge de quelque chose cette bestiole !


L'étable  est bien faite, les H'mongs non plus ne veulent pas mettre leurs buffles en rogne.



Le resto d'altitude, avec une soupe au menu, très bonne d'ailleurs.


Des chiens, partout des chiens, je n'ai pas osé demandé si ils étaient prévus pour mettre à la broche !!




nettoyage de pieds et de chaussures


Pièces de tissus en chanvre teintes à l'indigo, les teindre prend plusieurs jours, car il faut les ressortir du bain  toutes les ½ heures et les suspendre. J'ai oublié pourquoi...



Une des  assistante du guide qui nous suivra avec sa copine jusqu'au bout, avec l'espoir de nous refourguer sa camelote ethnique.


Que de chemin parcouru déjà. 

Mais, à partir de la photo du haut, c'est l'enfer. Nous avons pataugé, glissé, dérapé dans 10 cm de boue pendant 1 heure ½ de montées et de descentes dans la gadoue, il aurait fallu des skis pour s'en sortir, et le guide, imperturbable, mais avec des bottes lui, qui nous laisse nous démerder comme si il ne pouvait pas nous dire d'en acheter avant de partir.
 Je vous laisse imaginer l'ambiance après la 1ère gamelle dans la boue, nous avons traversé une forêt de bambous, je regardais tellement par terre pour chercher mes pieds dans la boue que je n'ai rien vu d'autre. Chantal a eu du bol, les deux H'mongs se sont mises de chaque côté d'elle et l'ont tenu par les mains presque tout le trajet. Mais moi, avec mes 95 kg, je pouvais toujours rêver… Enfin, j'ai traversé de très grands moments de solitude. Depuis, je fais régime !

J'avais parlé d'autoroute à touristes plus haut, un peu trop vite, car ici, nous n'avons vu personne !!





Pont suspendu branlant, et ici il n'y a que celui là, mais ce n'est pas trop grave non plus puisque de l'autre côté c'est impraticable, je le sais j'y étais !!! 
Il faut regarder le toboggan de boue en arrière plan pour avoir une idée du machin !


Les 2 assistantes de Chantal, qui ont bien gagné leurs vie au prix ou elles nous ont vendues leurs pochettes ethniques qui ne servent à rien, mais ça fera des heureuses parmi toutes les gamines à notre retour.

Tiens, et dans la foulée, en voilà d'autres, plus petites mais aussi pugnaces et comment on dit NON en h'mongs, et bien quand on sait pas, on paye ! Et puis elles sont trop mignonnes ces gamines pour leur refuser.



La tresse, faite avec une fougère par une des femmes H'mong pendant le combat dans la boue, elles ont de l'équilibre ces femmes là.


Voilà notre soleil portatif, bien pratique pour sécher des godasses et des chaussettes pleines de boue.



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